Bois un verre [pv Kei Wang Syu][terminé]

Arrivant au premier étage, il trouva un bar dans lequel il y avait du monde. Il interrogea un serveur qui lui indiqua un homme en train de boire un verre. Le serveur lui donna un nom: Monsieur Baratie. Il marcha donc jusqu'à l'homme en question et s'inclina respectueusement devant lui.

"Monsieur Baratie, je vous prie de m'excuser, je suis Kei Wang Syu le nouvel agent de sécurité."

Kei s'intalla sur le siège qui lui avait été désigné. Il avait enfin trouvé quelqu'un qui pourrait lui donner des renseignements sur les lieux.

"Du saké, s'il vous plait"

Il attendit que le serveur s'éclipse pour aller chercher sa commande et se tourna vers son interlocuteur.

"Je vous écoute, Monsieur."

Des expériences dans le domaine de la séurité ? Kei faillit en rire. Il faisait parti de la mafia chinoise alors la sécurité, la protection... c'était vraiment sa branche. Mais il ne pouvait pas vraiment dire ça... Quoi que...

"J'ai été éduqué comme ça. Je repère tout ce qui est suspect, tout ce qui est outil de surveillance et toutes les failles..."

On lui apporta son verre et il mit le nez dedans dans en boire. A l'odeur, c'était un saké de bonne qualité. Il trempa ses lèvres et pu confirmer cette deduction puis il reposa le verre.

"Si je peux me pemettre... Le hall d'accueil par exemple, il manque cruellement de cameras, il y a trop d'angles morts. De plus, il n'y a aucun agent à la porte, je suis entré sans encombres alors que je suis armé, ne trouvez-vous pas cela annormal ?"

Kei sourit devant cette démonstration et il répondi d'un ton presque absent:

"Je vois, tout est là mais extrèmement discret. Seuls vous et les agents de sécurités savent qu'un homme armé est entré dans l'hôtel pour ne pas provoquer d'émeute. J'ai repéré des caméras cachées, mais il y en a certainement plus que je ne le pensais... Tout est dans la discretion... Je suppose que c'est la même chose pour les dispositifs antivol des tableaux et statues... Très ingénieux."

L'entreprise de son père avait devellopée certains de ces produits mais il n'avait jamais vu la version finale... Un doute le prit. Si tout était aussi sécurisé, cet homme devait savoir qui il était. Il le fixa d'un regard neutre, tentant de le sonder puis il bu son saké d'une traite et reposa le verre sur la table comme si ça n'avait été que de l'eau.

"Que savez-vous de moi, Monsieur Baratie ? Je me doute que vous avez fait des recherches sur mon passé, qu'avez vous découvert ?"

La famille savait elle encore garder ses secrets ? Son frère avait il réussi à couper tout lien entre lui et le cartel ? Kei était curieux de savoir...

Plus que surpris, Kei redemanda un saké et le vida d'une traite. Entendre sa vie racontée de cette manière par un autre était douloureux. Non seulement il connaissait son identité, mais en plus il connaissait les details tragiques de sa vie. Kei ferma les yeux un instant et degluti difficilement. La famille avait laissé filer des informations concernant le sort de la femme de son frère, c'était des plus surprenant. Son frère s'étant senti humilié à cette époque, personne ne savait ces details.

Pendant tout ce moment, il avait gardé le contrôle total de l'expression de son visage, la rendant le plus neutre possible et c'est sur un ton froid et sans emotion qu'il répondit:

"Je vois que vous êtes très bien informé."

Un silence assez lourd s'installa entre eux puis il reprit:

"Expliquez moi mon travail, ce que vous attendez de moi, l'organisation de l'hôtel... Tout ce que je dois savoir et ce que je suis censé ignorer."

Kei l'écouta parler calmement puis fit un signe negatif de la tête.

"Non, ca me semble bon. Ah si, suis-je autorisé à porter mes armes ? Et quand aurais-je ce materiel ?"

Il pointa le "boitier magique" du menton.

"Et enfin, je commence quand ?"

Finalement il avait des questions...

Sans plus attendre, Kei se leva et s'inclina devant son supérieur. Il ne fit même pas cas du fait que cet homme savait où étaient cachées ses lames.

"Merci Monsieur, je vais profiter de cette journeé pour visiter l'hôtel. Bonne après midi."

Sur ces mots, il quitta le bar en direction de sa chambre. Il ne souhaitait pas particulièrement discuter avec cet homme qui semblait tout savoir de lui.